Face à une situation de changement, le cerveau humain a tendance à faire l'autruche. Cela est dû à plusieurs mécanismes:

• Le biais d'optimisme, par exemple, fait que l'on sous-évalue les risques, et donc que l'on ne prend pas en compte les conséquences négatives du changement climatique sur nos vies. 

• L'image de soi pousse également à surévaluer nos efforts, et donc moins agir.

• L'effet spectateur, quant à lui, pousse à rester immobile si personne n'agit autour de soi.

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Le risque est de se retrouver dans une position de déni et de dissonance cognitive, c'est-à-dire une situation de contradiction entre ce que l'on sait et ce que l'on fait. Bien qu'on sache que telle action est mauvaise pour la planète, on le fait quand même - et on se donne meilleure conscience en donnant des justifications. Le moyen le plus efficace de sortir de la dissonance est de changer son comportement pour l'aligner avec ses valeurs. 

 

Comme le souligne George Marshall, auteur du Syndrome de l'autruche, si nous sommes "programmés" pour ignorer le changement climatique, nous sommes tout autant programmés pour agir. Les humains sont des animaux qui ont survécu en agissant collectivement, et nous avons une capacité presque sans limites à adopter certains comportements s'ils font partie d'une culture avec des valeurs communes. 

Le mécanisme que révèle le triangle de l'inaction est simple: désigner son voisin comme fautif.

 

Les membres du triangle sont:

• l'Etat,

• les entreprises,

• les citoyens.

 

Au sein de ce triangle, chacun de ces acteurs représente une extrémité. Face aux problématiques environnementales, chacun a tendance à rejeter la faute sur l'autre, se déresponsabilisant alors. Avec ce mécanisme, on tombe assurément dans l'inaction. 

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C'est pour cela qu'il est essentiel que nous agissions tous ensemble, et pas les uns en opposition aux autres. Parlons de ce qui nous anime et de ce que nous pouvons faire autour de nous ! Pour contrer les différents discours d'inaction climatique, le média Bon Pote a créé des cartes faciles à utiliser.

Regarder la situation en face peut être un choc. Comme la psychologue Elisabeth Kübler-Ross l'a étudié, le changement peut déclencher plusieurs étapes émotionnelles, aussi appelées étapes du deuil: le déni, la colère, le marchandage, la tristesse et l'acceptation.

 

Il est donc normal de se sentir démuni·e ou paralysé·e dans un premier temps. On ne peut en sortir qu'en regardant la situation en face et en passant à l'action. Car oui, la bonne nouvelle est que l'état mental s'améliore dès qu'on commence à agir!